Méditations

2024.12.31

Comme des courants d'eau dans le désert.

1 Samuel Chap. 07 Vers. 12 

 12 Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus. 

Le mot “jusqu’ici” est comme une main qui indique la direction du passé mais quand bien même il serait écoulé 70 ans jusque-là, l’Eternel les aurait secourus !

Que ce soit dans la pauvreté, la richesse, la maladie ou la santé, que ce soit à la maison ou à l’étranger, sur terre ou sur mer ou dans les airs, dans l’honneur et le déshonneur, les difficultés, la joie, les épreuves, le triomphe, la prière ou encore la tentation...

l’Eternel les aurait secourus ! 

Ces mots indiquent aussi la direction “en avant”. Celui qui arrive à un certain endroit et écrit par les mots “jusqu’ici” sait qu’il n’est encore arrivé au bout de la route, et qu’il lui reste quelque distance à parcourir. 

Il y aura encore des épreuves à traverser, des joies, des tentations sur la route, des combats, des défaites, des victoires, des prières et des réponses, de durs labeurs suivis de restauration. 

 Puis, ce sera la maladie, le grand âge et la mort... 

Mais la vie se termine-t-elle avec la mort ?

Non ! Voici ce qui nous attend : la résurrection à l’image de Jésus ; les trônes, les harpes et les chants de louange ; nous serons “revêtus de vêtements blancs” (Apocalypse 03.05), nous verrons la face de Jésus, et partagerons la communion avec les saints ; nous vivrons à jamais dans la gloire de Dieu, la plénitude de l’éternité et la joie infinie. 

Ainsi donc, cher ami chrétien, “fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse” (Psaume 27.14), et avec reconnaissance et dans une pleine confiance, élève ta voix par des louanges car : 

L’Eternel qui jusqu’ici ta secouru 

Viendra à ton secours tout au long de ton voyage. 

Quand les mots “jusqu’ici” sont lus à la lumière des cieux, quelles glorieuses et miraculeuses perspectives d’avenir sont révélées à nos yeux reconnaissants ! 

“Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus. Que son nom soit loué !” 

C’est une belle façon de se souhaiter les uns aux autres une “bonne nuit” ! 

Les paroles résonnent d’un flanc de la montagne à l’autre, les échos se répercutant doucement de plus en plus faiblement, jusqu’à s’évanouir complètement dans le lointain. 

Rappelons-nous aussi, les uns les autres, à travers l’obscurité jusqu’à ce que la nuit reprenne vie et que le bruit de mille voix s’élève, encourageant les pèlerins de Dieu qui se sont affaiblis en chemin. 

Puissent les échos retentir en un tonnerre d’alléluias, éclatant en vagues déferlantes autour de son trône de saphir ! 

Alors à l’aube, nous nous retrouverons sur le rivage de la “mer de verre” (Apocalypse 04.06), nous écriant avec les armées rachetées des cieux : “A celui qui est assis sur le trône et à l’agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles !” (Apocalypse 05.13). 

Voici le cantique que j’ai fait mien : 

“Jésus m’a conduit tout au long du chemin !” 

Eternel cantique chanté sans fin à travers les âges ! 

Et de nouveau ils crièrent : “Alléluia !” (Apocalypse 19.03) 

L.B. Cowman