2024.12.24
Comme des courants d'eau dans le désert.
Un soir, il était sorti pour méditer
dans la campagne.
(Voir Genèse 24.63)
Les petits soucis qui me préoccupaient,
Je les ai perdus hier,
En parcourant les champs, auprès de Dieu.
Poème pour la veille de Noël :
Des cloches dans le silence de la neige.
Oh Noël, Noël joyeux, qui est vraiment revenu
Avec ses souvenirs et vœux, ses joies et ses peines !
Des accords mineurs ponctuent le chant,
Et une ombre passe devant la lumière,
La couronne de houx se pare aussi ce soir
D'une branche soupe et légère de cyprès.
Le calme de la nuit n’est jamais rompu
Par les rires légers et étouffés,
Alors qu’à la lumière des étoiles, nous écoutons
Dans le silence de la neige, carillonner les cloches.
Oh Noël, Noël joyeux, Il n’y a pas si longtemps
Que d’autres voix se mêlaient aux chants de Noël !
Si nous pouvions les entendre chanter
Comme ils le font là-haut à présent,
Si nous pouvions seulement voir l’éclat
De la couronne que portent nos bien-aimés sur leur front,
Il n’y aurait plus de pleurs à couvrir,
Plus de larmes cachées à verser
Tandis qu’à la lumière des étoiles, nous écoutons
Dans le silence de la neige, carillonner les cloches.
Oh Noël, Noël joyeux, ce temps est révolu ;
Impossible de faire revivre les jours de bonheur sans nuages ;
Mais Noël, Noël, joyeux,
Doux messager zélé,
Par des cantiques de louanges et de gloire,
Remplis-nous encore d’une sainte joie !
Remplis-nous encore d’une sainte joie !
Car en nous peut-être, l’espérance et la paix renaîtront,
Et l’amour patient réchauffera nos cœurs,
Tandis qu’à la lumière des étoiles, nous écoutons
Dans le silence de la neige, carillonner les cloches.
L.B. Cowman
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